Quelle belle journée estivale ! Je prépare mon pique-nique et je vais profiter du soleil à la plage à Rosebud, sur la péninsule de Mornington.

Bon, pas beaucoup de place sur la plage ! Après avoir mangé ma salade, je remballe pour aller visiter un peu plus loin.

Me voilà à Cape Schanck, l'extrémité sud de la péninsule.

	Le phare de Cape Schank
	Descente vers la plage rocheuse
	Pulpit Rock

Je remonte au parking du cap et prends le Bushrangers Bay Trail, le sentier de la Baie des Bushrangers (hors-la-loi qui vivent dans le bush).

Vue sur Bushrangers Bay
Paysage bucolique...
Cape Schanck
Bushrangers Bay et Cape Schanck

Un peu plus loin, j'emprunte un autre chemin qui descend vers une plage isolée.

	Fingal Beach
	Les pêcheurs n'ont même pas peur...
	... les vagues sont toutes gentilles.

Avant de remonter à Melbourne, je m'arrête à Flinders, petite ville à l'entrée de la baie Western Port.

La jetée de Flinders depuis l'esplanade.
La couleur de l'eau est toujours aussi incroyable.
Les petits bateaux...
Au fond, la pointe sud-ouest de Phillip Island et les Nobbies.

Voilà encore une belle journée bien remplie !

Ce mercredi, c'est la fête nationale. Je vais en ville voir en quoi consistent les festivités.

	Tout d'abord, je traverse cette exposition de véhicules anciens.
	Joli camion de la Metropolitan Fire Brigade !
	Eux ne sont pas motorisés et ne font pas parti de l'exposition, mais ils se font quand même remarquer.

Oh! un défilé ! Mais pas de grand défilé militaire comme aux Champs-Elysées
Ici, c'est le peuple qui défile. Enfin, LES peuples. Les migrants sont mis à l'honneur dans cette "marche des peuples".
Le reste du peuple de Melbourne, devant Flinders Street Station.

	L'armée est quand même bien présente et rencontre le peuple.
	Après le '21 gun salute', nous pouvons avancer voir les canons de plus près devant le Schrine of Remembrance.

Pour l'occasion, le palais du Gouverneur du Victoria (le représentant local de la Reine) est ouvert au public.
La salle de bal.
Le trône, surmonté des armes de la Reine Elisabeth.

	Ah ! On est invité à manger ? Où est-ce que je m'assieds ?
	Ah non ? Pour moi, c'est au petit salon ?
	Non plus ? Tant pis. Il reste le pique-nique dans la cour.

L'après-midi, James Morrison, célèbre trompettiste de jazz australien, donne un concert gratuit aux Alexandra Gardens avec son orchestre. Multi-instrumentiste, il pose parfois sa trompette pour jouer du clavier ou du trombone.

Ici, il improvise une version jazz de Waltzing Matilda, l'hymne australien "non officiel".

Et là, c'est une reprise de I still call Australia home, une autre chanson que les australiens tiennent particulièrement à coeur.

Et la journée sera bien évidemment clôturée par un feu d'artifice.

L'Open d'Australie a commencé le weekend dernier. Il est temps d'aller au Melbourne Park voir ça d'un peu plus près, ils en sont déjà aux matchs du 3e tour.

Vue sur Melbourne Park il y a quelques semaines, juste avant les tours de qualification.

Pour aujourd'hui, j'ai choisi le match du dernier joueur français encore en lice : Jo-Wilfried Tsonga. Au rythme où ils se font sortir, j'ai de la chance d'en voir un en fin de première semaine !

Tsonga, à qui le tournoi réussi habituellement plutôt bien (finaliste en 2008, quart-de-finaliste en 2009, demi-finaliste en 2010), affronte aujourd'hui l'ukrainien Alexandr Dolgopolov. 

C'est le deuxième match de la journée sur le Margaret Court, et les spectateurs du match précédent ont l'air de vouloir rester pour celui-là. Quand le match commence, je suis toujours dans la file d'attente, et je n'ai pas de vue sur le court. Après une demi-heure, je peux enfin trouver une place et profiter du match.

	Le Margaret Court, en plein soleil. A côté, c'est le Rod Laver Arena, le court central.
	Jo-Wielfried Tsonga au service
	et maintenant en fond de court

Tsonga a quelques fans dans les tribunes. Et ça s'entend !

Mais malgré ce soutien, le français perd pied et s'incline en 5 sets (6-3 3-6 6-3 1-6 1-6) et 2 heures 19 de jeu.

Il fait beau et chaud, et heureusement je n'ai pas oublié la crème solaire. Alors je décide de rester pour le match suivant : l'américain John Isner, recordman du match le plus long du monde, rencontre le croate Marin Cilic.

John Isner, champion des matchs aussi longs qu'il est grand (2,06m)

Et pour notre plus grand plaisir, il nous offre un nouveau match marathon, en s'inclinant après plus de 4h30 : 6-4 2-6 7-6 6-7 7-9.

A la sortie du court, un écran géant montre ce qu'il se passe Au Rod Laver Arena : Alizé Cornet, dernière française du tournoi féminin, lutte avec acharnement contre la belge Kim Clijsters. Mais pas miracle, elle s'incline elle aussi.

Voilà, j'aurai réussi à passer presque autant de temps au tennis aujourd'hui qu'au cricket dimanche dernier !

L'été est la saison du cricket, l'un des sports les plus populaires du pays. Je m'étais dit qu'il faudrait que j'aille au stade un jour en voir un match. C'est aujourd'hui chose faite.

Il est dit que les règles du cricket sont extrêmement compliquées. Pas tout à fait faux, mais les rudiments sont assez simples. Voici les grands principes :

• Le jeu se joue entre 2 équipes de 11 joueurs, sur un grand terrain ovale (le même que celui du football australien)
• Le match est divisé en innings (manches). Lors d'un inning, l'une des 2 équipes batte. C'est la seule équipe qui marquera des points sur cette manche. Seuls 2 joueurs de l'équipe in sont présents sur le terrain.
• Un joueur de l'autre équipe est au bowling ("lancer") et les 10 autres au fielding.
• Au centre du terrain se trouve le pitch, fin rectangle de terre où se fait le lancer. Aux 2 extrémités du pitch se trouvent les wickets ("guichets"). Le wicket est constitué de 3 piquets qui supportent 2 bâtonnets en équilibre.
• Les batteurs sont chacun à une extrémité du pitch, devant leur wicket. Le lanceur lance la balle vers l'un des batteurs, qui doit défendre son wicket en frappant la balle de sa batte.
• Une fois la balle frappée, les deux batteurs peuvent échanger leur position en courant vers l'extrémité opposée du pitch, une ou plusieurs fois. Chaque run ("course") rapporte un point.
• Quand le batteur envoie la balle en dehors du terrain, cela compte pour 4 runs si la balle tombe sur le terrain avant de sortir, ou pour 6 runs si elle sort directement.
• Les fielders tentent d'attraper la balle et de la relancer vers le pitch pour détruire un wicket.
• Un batteur est éliminé quand son wicket tombe, soit parce qu'il ne parvient pas à frapper la balle lancée, soit parce qu'il n'a pas le temps de terminer un run avant que son wicket ne soit détruit. Les batteurs peuvent ainsi choisir de ne pas tenter un run s'ils estiment ne pas avoir le temps de le terminer.
• Le batteur est également éliminé si un des fielders attrape la balle au vol. 
• Il y a d'autres façons d'éliminer le batteur, mais c'est parfois un peu subtil.
• Le batteur éliminé est remplacé par un autre joueur qui n'a pas encore batté.
• L'inning se termine quand 10 batteurs ont été éliminés. Les équipes inversent les rôles pour l'inning suivant.

Il existe plusieurs types de matches, de durée différentes :

• Twenty20 : chaque équipe batte sur un inning limité à 20 overs (série de 6 lancers) maximum. Il se joue généralement en soirée.
• One Day International (ODI) : comme son nom l'indique, il se joue sur une journée, entre deux sélections nationales. Chaque équipe a un un inning de 50 overs.
• Test Cricket : il se joue en 2 fois 2 innings, sur un maximum de 5 jours. Le nombre d'overs n'est pas limité : la seule façon de terminer un inning est d'éliminer tous les batteurs. Si le match n'est pas terminé au bout des 5 jours, il n'y a tout simplement pas de vainqueur !

Evidemment, dans tous les cas la victoire revient à l'équipe qui totalise le plus de runs.

Ce dimanche, c'est un ODI entre l'Australie et l'Angleterre. L'équipe anglaise est arrivée en Novembre pour une série de matches contre l'Australie, et a humilié son hôte sur une série de 5 tests : 3 victoires à 1 (et 1 test sans résultat). Le weekend dernier, les anglais ont également gagné le premier match d'une série de 2 Twenty20, mais ce vendredi, c'est l'Australie qui a gagné le deuxième. Deux jours plus tard, c'est le premier ODI d'une série de 5 entre les deux équipes.

	Le match commence à 14h20 au Melbourne Cricket Ground (MCG), le même stade qui accueille le footy.
	Les anglais, en noir, battent en premier. L'écran noir au fond permet au batteur de ne pas être perturbé par des mouvements dans le public.
	Du côté des tribunes justement, tout n'est pas rempli (difficile d'attirer 100 mille personnes pour un match de 8 heures !), mais le stade est raisonablement rempli. Et les gens dorent au soleil.

Les australiens parviennent à éliminer le dernier batteur dans le dernier over. Mais les anglais ont bien joué et réalisent un gros score : 294 runs. L'Australie devra faire 295 pour gagner.

Ce sont maintenant les australiens à la batte. A noter que les écrans noirs servent aussi à passer de la publicité quand ils sont derrière le batteur...
Les heures passent, et il fait maintenant nuit.

22h. Près de 8 heures de match, et les australiens maintiennent le suspens jusqu'au bout. Seulement 4 batteurs ont été éliminés, mais il entament le dernier over avec 290 runs. 5 runs restent à réaliser sur les 6 derniers lancers.

Première balle : 1 run. Deuxième balle : Shane Watson frappe fort, la balle part haut, très haut... et retombe en dehors du terrain ! C'est un six ! Avec 297 runs, l'Australie remporte le match.

Le public salue longuement l'impressionante performance de Shane Watson, le héros de la journée, premier batteur, non éliminé en 50 overs, et auteur de 161 runs à lui seul.

Voilà, belle conclusion pour 8 heures de cricket. Je voulais en voir, j'en ai vu !

Cette St Sylvestre est très particulière : c'est certainement le jour le plus chaud de l'année ! Le vent du nord souffle fort et il est brûlant, la température ne cesse de grimper et atteint 41,1° à 18h.

Mais le vent tombe dans la soirée et la température chute avec. Quand minuit approche, il fait un agréable 24° et les gens se dirigent en masse vers les bords de la rivière pour le feu d'artifice de minuit.

	Dans les dernières minutes de 2010, les melbourniens se rassemblent aux Alexandra Gardens.
	Minuit, le feu d'artifice commence. Bonne année ! Il est tiré depuis les toits des gratte-ciel.

Le feu d'artifice en vidéo :